Pilote de motocross belge, Thierry Klutz est né le 23 mai 1971 à Liège. Originaire de Rocourt, à l’aube de ses 51 piges, Thierry Klutz a touché à toutes les disciplines au cours de sa carrière, avec du Tout Terrain, du motocross, de l’enduro mais aussi en Supermotard et du Trial.
Diplômé en éducation physique, il devient Vice-Champion de Belgique en catégorie Espoirs de moto cross derrière un certain Stefan Everts. En 1992, il arrive en mondial 125cc au guidon d’une Honda avec laquelle il se placera à la 13e place du GP de Belgique lors de la première des trois manches à Genk.
Il remportera aussi pour la première fois, l’enduro des 12h de la Chinelle à Franchimont, associé à Bertrand et Jeanmoye au guidon d’une Honda. L’année suivante, c’est au guidon d’une 500cc Honda qu’il dispute le championnat du monde, obtenant une 15e place de la première des trois manches en Italie, et sera 12e de la troisième manche en Slovaquie à Sverepec, qui lui vaudra la 44e place finale au championnat.
Seul une 14e place lors de la seconde manche au Portugal lui permettra de se placer à la 47e place finale au championnat du monde des 500cc au guidon de sa Honda et remportera pour la seconde fois les 12h de la Chinelle en compagnie de Billy Liles et de Danny Theybers toujours sur une Honda. Sous les couleurs Belgacom en 1995, il enlèvera une 11e place du GP d’Autriche et la 14e place du GP de Suisse et d’Italie lors de la seconde manche, finir 11e en France et 12e en Allemagne lors de la première manche pour occuper la 15e et 12e place du GP de Belgique à Namur et atteindre la 26e position du championnat du monde des 500cc avec sa Honda.
Il terminera aussi sur la 3e marche du podium lors de l’Enduro du Touquet. En 1996, il est présent sur les grands prix 500cc mais sa Honda ne lui donnera pas l’occasion d’engranger des points au championnat. Il terminera 14e de la première manche du grand prix de Belgique à Namur en 1997, ce qui le mènera à la 36e place du championnat du monde des 500cc au guidon de sa Honda, bien sur, et en 1998, il enlèvera la 33e place du championnat en obtenant la 14e place du grand de Finlande lors de la seconde manche.
Il s’offrira aussi sa troisième victoire lors des 12h de la Chinelle avec Thierry Godfroid et Fors au guidon d’une Kawasaki. Kawasaki pour laquelle il délaissera sa fidèle Honda en 1999 et obtenir une 13e place au GP d’Angleterre et une 14e place au GP de Belgique à Namur lors des premières manches et de conclure la saison à la 33e position du mondial.
L’aventure Kawasaki n’aura duré qu’une saison, puisqu’on le retrouve au guidon d’une Vor en championnat du monde 500cc en 2000, au sein du team PSM de Guy Laval, pour finir 15e de la deuxième manche en Autriche, 8e de la première manche du GP d’Europe à Spa Francorchamps, 15e de la première manche en Angleterre, 12e de la deuxième manche lors du GP de Belgique 3 à Namur et de terminer la saison avec une 14e place lors de la première confrontation au Luxembourg et empocher la 30e place du championnat.
Toujours avec la structure de Guy Laval de chez PSM, il disputera les grands Prix 250cc et finira sur la troisième marche du podium de l’enduro du Touquet. Il se dirige doucement vers l’enduro et le championnat du monde. Au guidon d’une GasGas 300 2 temps, il finira 4e de l’enduro du Touquet en 2004, empochera le titre en France E3 en Inter 4 temps et décroche 3 podiums en mondial d’enduro au guidon d’une GasGas 450cc 4 temps en 2005, remportera pour la 4e et 5e fois les 12h de la Chinelle en 2014 avec Cremer et Collet et en 2015 avec Cremer et Dimitri Vanhoenacker au guidon d’une KTM.
Actuellement, Thierry Klutz déploie toute son énergie à la création de nouveaux circuits de motocross et est toujours animé par la même passion du Cross.
Tekst: Serge Frocheur
Photo: Serge Frocheur, MXMag et archive