C’était la toute grande foule sur le site du Bois Brulé à Mons-Ghlin en ce lundi 1er mai ! Vrai que ce mois de mai nous présente d’emblée un bien autre visage … Enfin douceur et couleurs printanières ! Mais surtout, c’est le jour de la troisième édition de l’Endurance Internationale du Doudou, orchestrée de mains de maîtres par le Royal Mons Auto Moto Club, en ouverture du Championnat de Belgique BEX, avec pas moins de 98 équipages au départ (motos modernes). Et en préambules de ce festin, se tenaient 2 manches de 60 minutes réservées au motos classiques.
Les machines Vintage et Evo étaient donc invitées à ouvrir les festivités en cette belle journée de mai. Et ce fut magnifiquement fait ! Un tracé sous les arbres, exigeant, spectaculaire, jouant avec les éléments naturels du relief et empruntant les grandes courbes rapides du départ et les obstacles de cet illustre Circuit du Bois Brûlé, au passé plus que glorieux. Notons de très belles machines au départ, dont une magnifique Bultaco de 1981, une paire de très belles CZ et une autre paire de magnifiques Suzuki PE.
Certes, on peut regretter seulement la petite vingtaine de motos au départ et on aimerait bien comprendre pourquoi ? Tout est pourtant réuni pour que cette épreuve trouve sa place et rencontre un succès légitime bien plus large à l’avenir, alors que nos pilotes sont en manque de circuits et de possibilités de rouler sur des tracés de qualité ? Pour cette édition 2023, le Royal Mons Auto Moto Club n’a pourtant pas hésité à corriger le tir par rapport à son coup d’essai de 2022. La manche unique de 3 heures du samedi (2022) a été transformée en 2 belles manches de 60 minutes, bien plus adaptées au motos classiques et se déroulant le même jour que l’épreuve reine (les 5 heures pour motos modernes). Gageons que le succès sera aussi au RDV pour ces manches classiques en 2024 !
Les résultats officiels ne sont pas encore disponibles à l’heure de ces phrases et seront publiés sous peu. Mais voici la galeries photos des pilotes et motos classiques Vintage et Evo.
Reportage textes et photos: Manu Jacques
