Published On: 23/11/2023

L’excellente nouvelle est tombée en ce début de semaine dans un petit mail de Claude Danis. Le mythique Circuit Saint-Joseph de Nismes sera présent, pour la deuxième année consécutive, au calendrier de notre Championnat de Belgique de Motocross Oldtimers (BOTC). C’est lors du WE des 7 et 8 septembre 2024, que l’AMC Eau Noire Nismes nous servira son véritable Festival du Motocross étalé sur deux jours !

L’événement sera le fruit de l’étroite collaboration entre la FMB, La VMCF et le BOTC et il se dit que le FPCNA pourrait encore se joindre à la fête. La chose ne fut pas simple à mettre au calendrier en raison des nombreux intervenants et de la nécessité de déplacer l’événement (qui s’est tenu mi-juillet en 2023) vers le mois de septembre 2024. Mais tout s’est mis en place et des solutions ont pu être trouvées pour notre plus grand plaisir.

Les 5 catégories du BOTC seront au programme du samedi 7 septembre prochain et rappelons qu’elles sont ouvertes à tous les pilotes étrangers, que ce soit à l’année ou à la journée ! Le BOTC est un championnat open, auquel participent de nombreux pilotes d’outre-frontières ! Il est donc temps de prendre vos agendas.

 

 

Les catégories officielles FMB du Championnat de Belgique Inter Open occuperont l’essentiel de la journée de dimanche 8 septembre et les autres séries s’étaleront vraisemblablement sur l’ensemble du WE. Et, bien entendu, on peut espérer la venue de quelques grands noms, comme ce fut le cas avec Clément Desalle en 2022 et Mattéo Puffet en 2023.

 

Mattéo Puffet en 2023 et Clément Desalle en 2022

 

On ne peut que se souvenir avec émotion de la journée du 15 juillet 2023, lorsque les rutilantes et vaillantes machines anciennes de notre Championnat de Belgique de Motocross Oldtimers (BOTC) ont pris la piste pour la première fois. Dès les entraînements du matin, on ressentait une excitation peu commune dans la file qui menait au parc fermé ! Rouler sur un tel circuit légendaire, sur les traces de nos Champions du passé, n’est pas chose commune ! Pour les motos les plus anciennes, partir à l’assaut du “Mur de Nismes” et arriver au sommet, représentait à  chaque tour un véritable exploit, qui méritait à lui seul une belle médaille !

 

 

Pour chaque série, les 2 manches avaient été bien différentes. La première s’était âprement disputée sous une belle lumière et au sec ! Pour la seconde manche, Dame Météo nous a joué un de ses tours préférés. Une pluie bien généreuse était venue brouiller les cartes et transforma nos pilotes, toutes catégories confondues, en véritable héros. Le “Mur de Nismes” fut impitoyable ! Comme on le dit souvent “That’s Motocross !” et on aime ça.

 

 

Pour finir, rappelons le caractère exceptionnel du Circuit Saint-Joseph de Nismes. Le premier motocross y fut organisé en 1964. Depuis cette époque, le circuit n’a cessé de se moderniser pour accueillir des épreuves internationales de plus en plus prestigieuses. Le point d’orgue fut incontestablement le MXDN du 14 septembre 1997 (et la victoire belge devant plus de 20000 spectateurs), événement pour lequel des travaux titanesques avaient été réalisés, faisant de ce circuit naturel et moderne, accidenté et panoramique, l’un des plus beaux de Belgique et du monde.

Les lieux ont aussi été le théâtre de quelques GP, dont celui de 1999, qui fut marqué par le retour officiel de Mickaël Pichon sur la scène MX, après ses années aux Etats-Unis. Ensuite, ce furent des années de silence, mais pas d’oubli ! Heureusement, le motocross est revenu chaque année à Nismes à partir de 2018. Et puis en 2023, Nismes et son mythique Circuit Saint-Joseph sont revenus sur la scène mondiale avec une épreuve prestigieuse. Il s’agit de l’officiel Championnat de Belgique (qui se tient le dimanche 8 septembre), la seule manche de ce Championnat en Wallonie, avec la participation de pilotes étrangers de hauts niveaux.

Pour en savoir davantage, voici lien vers un de nos articles précédent.

Rendez-vous en septembre 2024. D’ici-là, vous trouverez toutes les informations à propos de cet événement en nos pages.

Textes et photos: Manu Jacques