Décidément, les temps sont durs pour la grande fratrie des passionnés de motocross vintage ! L’édition 2024 de l’événement « Namur Legend », organisée par notre ami Thierry Materne depuis plus de 10 années, avait été à nouveau une si grande fête, un si belle réussite ! Nous nous réjouissions déjà tous à l’idée de revivre cela en juillet 2026, mais désormais, cette années 2025 débutent par de nouvelles inquiétudes. C’est Sudinfo LaMeuse Namur, qui a relayé, en premier, la douloureuse information par la publication d’un article signé Marie-Claire Gillet à la date 7 janvier. Nous avons découvert ledit article sur la page FB de Namur Legend.
Nous y apprenons qu’un arrêt du Conseil d’Etat est tombé, favorable à quelques riverains qui avaient introduit un recours pour obtenir, ni plus ni moins que l’interdiction du « Namur Legend ». Il semblait acquis, via l’obtention du permis d’environnement nécessaire, s’étalant sur 20 années, que l’événement puisse se dérouler tous les deux ans. Thierry Materne avait remporté cette belle victoire après de très nombreux efforts et c’était un belle et juste récompense.
Mais manifestement, même pour un événement bisannuel, qui ne dure que 2 jours, et dont le rayonnement est des plus positifs, que ce soit pour la Ville de Namur ou au sein de toute la communauté du Motocross Old School, il semble que les choses ne soient jamais acquises et que quelques riverains soient toujours en mesure de tout compromettre.
Alors que nous vivons en communauté, au sein d’une société démocratique, où il devrait y avoir de la place pour toutes les passions, lorsque celles-ci sont bien délimitées et parfaitement encadrées … il y a de quoi se poser des questions. Malgré notre déception, gageons que l’histoire ne soit pas, pour autant, terminée, en dépit de ce nouveau coup dur pour notre sport … Nous adressons tous nos encouragements et notre soutien à Thierry Materne. A l’heure de ces lignes, nous ignorons son état d’esprit, ainsi que son point de vue, mais nous lui avons adressé un message et nous attendons de ses nouvelles.
Texte et photo: Manu Jacques