10 questions à Harry Everts.

Les mois prochains, régulièrement nous allons poser les 10 mêmes questions aux  ex pilotes  de GP . Dix questions sur le  passé, le présent et l’avenir du motocross. Dix questions concernant leurs déceptions et leurs joies. Les noms proposés dans la revue ne sont pas les moindres. La semaine passée, les  dix questions étaient pour le Français Sébastien Tortelli et aujourd’hui nos questions sont pour Harry Everts.

Notre compatriote Harry Everts est un icône dans le monde du motocross. Son nom est connu partout dans le monde et ceci est le résultat premièrement par ses prestations mais aussi grâce a sa cordialité avec les amateurs de la motocross. Harry est née en1952 à Maaseik en Limbourg. Il fût très vite par le motocross et voilà. Son premier titre mondiale il l’a obtenu en 1975 sur une Puch. Les années suivantes étaient un peu moins (p.e. sur Bultaco) mais en 1979 Harry était de retour après avoir signé un contrat avec Suzuki, fabricant Japonais. Consécutivement Everts est devenu trois fois Champion du Monde 125cc (’79, ’80 et ’81). Il a  été aussi deux fois membre de l’équipe gagnant du Motocross des Nations en 1976 et 1979.

Tout d’un coup, cette année Harry est apparu aux premières épreuves du Championnat Belge des Oldtimers
comme pilote dans la classe pré’72 (sur CZ).  Nous nous sommes habitués a se
quadruple Champion du Monde, c’est à dire de le voir aux premières positions et dans gagner quelques unes? Il y a quelques semaines, Harry a subi une opération pour une nouvelle hanche, et comme ça il est complètement prêt  pour assister son fils Stefan dans le MXGP World Motocross Team de Suzuki. Voici les dix questions à Harry Everts.

1) Pendant votre carrière, qui était le plus fort concurrent et pourquoi? HE: Une des plus forts, c’était le Japonnais Akira Watanabe, car dans ce temps là, la durée de 40min plus 2 tours (plus ou moins 45 min) et  il s’accroché à ta roue sans lâcher.  Mais dans le sable il était plus vite décroché.

2) Quel était votre circuit préféré? HE: C’est vraiment difficile car il y en a plusieurs. ça m’est égale mais certainement pas les GP’s. Allons-y pour Maggiora en Italie, Wholen et Payerne les deux en Suisse, et naturellement en Belgique la Citadelle de Namur, c’était aussi un top.

3) Quel moto vous à impressionné le plus fort et pourquoi? HE: La Suzuki c’était un rêve pour moi. La manière dont la moto était construite et était aussi jolie a regarder. La Suzuki était une moto au top.

4) Quel décision n’était pas la meilleure dans votre carrière comme pilote motocross? HE: Le plus difficile pour moi c’est mon accident fin ’83 pendant le dernier GP à Sint Anthonius en Hollande. Le soir j’allais signer chez Honda mais du a l’ accident je ne pouvais pas y aller. Quand quelques jours plus tard je leur téléphone et  ils m’ont annoncés que le contrat avait été attribué à quelqu’un d’autre. En plus de ça, une semaine plus tard, Suzuki a annoncé qu’il arrêtait complètement  le motocross. Puis je suis allé chez Husqvarna et cette année j’ai eu un accident assez dur pendant l’entraînement à Louvain.

5) 2-temps ou 4-temps? HE: Les deux temps sont  mieux, certainement pour les pilotes privés.

6) Est-ce que il y a de l’avenir pour les motocross électrifiés? HE: Les motos électriques n’ont pas de l’avenir en motocross. J’espère que celle ci n’y arriverons jamais.

7) Quel événement dans votre carrière reste pour toujours dans votre mémoire? HE: Dans le positif : mon première GP et mon premier titre du Champion du Monde. Dans le négatif : mon accident à Tielt-Winge.

8) MXGP ou Supercross? Et pourquoi? HE: Pour moi MXGP.

9) Quel victoire est la plus forte de votre carrière? HE: Mon titre Mondial en 1980 au dernier GP en Espagne, après un accident pendant la saison (poignet cassé) et quand même pouvoir gagner le titre avec un seul point de différence.

10) Qu’est ce que doit changer pour que le motocross devient de nouveau un sport très populaire? HE: Réduire le prix des tickets d’entrée et que les fédérations peuvent organiser elles mêmes les GPs pour que les frais soit plus bas et que le prix d’entrée soit forcement réduit. Concernant les motos : de nouveau avoir des motos deux-temps pour pouvoir réduire les coûts pour les pilotes, ou peut-être que les quatre-temps deviennent moins chère, mais hélas, ce ne sera pas possible le prix de fabrication est trop élevé.

En 2004, le club Puch et Thomos Flandres a visité Harry Everts. Nous avons obtenu l’approbation du club de montrer cette vidéo. Voici en bas déjà une présélection, plus tard le vidéo sera sur ce site web.

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